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Une analyse de la durée du cycle économique

Nous sommes officiellement dans le plus long marché haussier de l’histoire et nous nous approchons des dernières étapes du plus long cycle économique. C’est pourquoi nos gestionnaires regardent étroitement tout indicateurs qui puissent les aider à prévenir une éventuelle récession.

Dans le document « Perspective sur les marchés » le directeur des placements de l’équipe des actions nord-américaines de Placements Mackenzie, Eric Glover, nous démontre comment l’équipe va au-delà des données fondamentales et des évaluations des actions, en incorporant une analyse macro-économique.

Vous y trouverez 5 indicateurs qui, jusqu’à présent, ne signalent pas une fin de la croissance économique :

  1. La courbe de rendement;
  2. Demandes initiales d’assurance-chômage et taux de chômage;
  3. Conditions de crédit;
  4. Indice économique avancé (IEA) du Conference Board;
  5. Un pic des prix du pétrole.

1. La courbe de rendement

Historiquement, une période de récession débute environ 13 mois après l’inversement de la courbe. La courbe de rendement s’est récemment aplatie, mais ne s’est pas encore inversée (voir le graphique ci-dessous). Les cercles oranges indiquent là où la courbe s’est inversée.

La courbe de rendement des obligations d’État américaines est déterminée en traçant une ligne avec les rendements des obligations du Trésor américain de différentes échéances. Pour notre analyse, nous avons utilisé des rendements sur trois mois et sur dix ans pour déterminer la forme de la courbe. Lorsque les taux à dix ans sont plus élevés que les taux à trois mois, la courbe est descendante (ou inversée). En examinant les courbes de rendement historiques, et plus particulièrement celles avant une récession aux États-Unis, nous observons qu’au cours des cinq dernières récessions depuis le début des années 1970, la courbe de rendement s’est inversée avant qu’une récession se produise.

Historiquement, une période de récession débute environ 13 mois après l’inversement de la courbe. La courbe de rendement s’est récemment aplatie, mais ne s’est pas encore inversée. Les cercles oranges indiquent là où la courbe s’est inversée.

Dans un tel contexte, nous suggérons aux investisseurs une gestion prudente tout en profitant de la croissance économique actuelle.

Pour lire la suite de ce texte, nous vous invitons à télécharger le document « Perspectives sur les marchés, édition Septembre 2018 – Mackenzie Placements ».

Si vous avez des questions ou vous désirez discuter de certains sujets abordés dans ce document, n’hésitez pas à communiquer avec moi au 418 624-6124.

Note : Ces textes sont tirés du document Perspectives sur les marchés, édition Septembre 2018 – Mackenzie Placements avec l’aimable autorisation de Mackenzie Placements.

* Le contenu de ces perspectives sur les marchés (y compris les faits, les perspectives, les opinions, les recommandations, les descriptions de produits ou titres ou les références à des produits ou titres) ne doit pas être pris ni être interprété comme un conseil en matière de placement, ni comme une offre de vente ou une sollicitation d’offre d’achat, ou une promotion, recommandation ou commandite de toute entité ou de tout titre cité. Bien que nous nous efforcions d’assurer son exactitude et son intégralité, nous ne sommes aucunement responsables de son utilisation.

Le présent document à renferme des énoncés prospectifs qui décrivent nos attentes actuelles ou nos prédictions pour l’avenir. Les renseignements prospectifs sont, de par leur nature, assujettis, entre autres, à des risques, incertitudes et hypothèses qui peuvent modifier de façon importante les résultats réels qui ont été énoncés aux présentes. Ces risques, incertitudes et hypothèses comprennent, mais sans s’y limiter, les conditions générales économiques, politiques et des marchés, les taux d’intérêt et de change, la volatilité des marchés boursiers et financiers, la concurrence commerciale, les changements technologiques, les changements sur le plan de la réglementation gouvernementale, les changements au chapitre des lois fiscales, les poursuites judiciaires ou réglementaires inattendues et les catastrophes. Veuillez soigneusement prendre en compte ces facteurs et d’autres facteurs et ne pas accorder une confiance exagérée en ces renseignements prospectifs. Tout renseignement prospectif contenu aux présentes n’est valable qu’au 31 août 2018. Le lecteur ne doit pas s’attendre à ce que ces renseignements soient mis à jour, complétés ou révisés en raison de nouveaux renseignements, de nouvelles circonstances, d’événements futurs ou autre.

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Un possible retour à une volatilité normale

La forte croissance des marchés boursiers américains de 2017, accompagnée d’une volatilité qui n’a jamais été aussi basse, s’est brusquement interrompue la semaine dernière.

Le vendredi 2 février 2018, des données révélant une forte croissance des salaires aux États-Unis ont avivé les inquiétudes concernant une accélération de l’inflation et une hausse des taux d’intérêt. Une hausse des taux d’intérêt et des rendements obligataires se traduit par des coûts d’emprunt plus élevés, ce qui touche à la fois les profits des sociétés et l’activité économique. Le rendement des obligations du Trésor américain à 10 ans, qui est passé de 2,4 % en début d’année à 2,7 % vers la fin de janvier, augmentait de façon constante, mais a brusquement grimpé à 2,84 % au cours des deux derniers jours de bourse. Le marché a déjà tenu compte de la probabilité de 93 % d’une nouvelle augmentation d’un quart de point du taux des fonds fédéraux américains le 21 mars 2018, et de la probabilité de 58 % d’une autre augmentation en juin.

L’environnement de taux croissants a poussé les marchés à réévaluer leur optimisme. L’indice S&P 500 a reculé de 2,1 % le 2 février dernier, l’indice composé Nasdaq, axé sur la technologie, a baissé de 2,0 %, et l’indice Dow Jones des valeurs industrielles a perdu 666 points (soit 2,5 %). Depuis leurs records du 26 janvier dernier pour l’exercice à ce jour, les trois indices boursiers américains ont chuté de 3,5 % à 4,1 %. L’indice VIX, surnommé l’« indice de la peur », est passé abruptement de 9,2 le 3 janvier à 17,3 le 2 février, une augmentation de 89 %.

Les actions canadiennes ne sont pas immunisées à ce dégagement : l’indice composé S&P/TSX a enregistré une baisse de 1,6 % vendredi dernier, ce qui représente une diminution de 4,6 % depuis son sommet du 23 janvier. Les prix en baisse du pétrole brut canadien par rapport aux prix de référence américains demeurent un défi pour le secteur de l’énergie canadien, alors que les négociations en cours de l’ALENA et les augmentations du salaire minimum de trois provinces ont soulevé les inquiétudes des investisseurs quant à la position concurrentielle du Canada.

L’humeur des investisseurs était quelque peu euphorique, alimentée par de folles spéculations entourant les actions du cannabis, les bitcoins et les autres cryptomonnaies. La peur d’une baisse des marchés a laissé place à la crainte de « manquer le bateau ».

Le ton de la semaine dernière s’est fait sentir jusqu’au début de la séance d’aujourd’hui sur les marchés canadiens et américains. Cependant, un signe encourageant : au moment d’écrire cet article, les rendements des obligations sont demeurés assez stables et n’ont pas monté en flèche. Nous continuerons de surveiller attentivement la dynamique des marchés et agirons en conséquence. Concernant les perspectives économiques et financières, nous croyons que le niveau de volatilité des marchés devrait revenir à la normale. Le très faible niveau de volatilité que nous avons connu en 2017 était sans doute une aberration. Pour le moment, notre point de vue demeure inchangé quant à la composition de vos portefeuilles.

N’oubliez pas : la volatilité et la baisse des marchés créent des occasions d’achats qui sont payantes à long terme.

Vous avez des questions ou vous aimeriez être conseillé au sujet des Fonds de placement?

Je vous invite à communiquer avec moi au 418 624-6149.